L’inclusion dans l’apprentissage intégré au travail : Leçons des administrateurs, employeurs et étudiants est un rapport rédigé par Ken Chatoor et Amy Kaufman, du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur.
L’étude révèle l’importance de l’inclusion dans les expériences d’apprentissage intégré au travail et les points à améliorer
L’apprentissage intégré au travail (AIT) présente de nombreux avantages pour les étudiants de l’enseignement postsecondaire, notamment l’amélioration des résultats des diplômés sur le marché du travail, une meilleure préparation à l’emploi et le développement de l’auto-efficacité et des compétences. Veiller à ce que ces expériences soient inclusives peut permettre aux étudiants de profiter pleinement des avantages de l’AIT, mais beaucoup de choses sont encore inconnues en raison du manque de recherches antérieures et du peu d’orientations fédérales ou provinciales dans ce domaine.
Pour combler ce manque de données, le COQES s’est associé à Academica pour mener des sondages auprès des étudiants, des employeurs et des administrateurs d’établissements au cours de l’année scolaire 2020-21. L’échantillon comprenait 312 étudiants, 109 employeurs et 111 administrateurs. Les questions de l’enquête portaient sur des sujets tels que l’impact des possibilités de formation inclusives, les perceptions concernant la personne qui devrait être responsable des mesures de soutien inclusives et les lacunes dans les pratiques d’inclusion.
Ce rapport est la troisième publication issue de la collaboration avec Academica. Le COQES a précédemment publié le rapport Travail (et apprentissage) en ligne : amélioration des expériences d’apprentissage intégré au travail à distance ainsi que le rapport Identité des étudiants et apprentissage intégré au travail (AIT) : Explorer les expériences des étudiants de l’AIT par groupe démographique qui a été publié avec un article de blogue.
Les conclusions de ce dernier rapport montrent que l’accessibilité et l’inclusion sont positivement associées aux perceptions de satisfaction des étudiants à l’égard de leur expérience d’AIT. Les étudiants ayant reçu une formation à l’inclusion étaient plus susceptibles de se déclarer satisfaits de leur expérience de l’AIT que ceux qui n’en avaient pas reçu. De plus, les étudiants qui ont dit se sentir soutenus par le personnel de l’EPS, les gestionnaires de l’AIT et les collègues de l’AIT étaient plus susceptibles d’indiquer qu’ils étaient « satisfaits » ou « très satisfaits » de leur expérience d’AIT.
Des améliorations sont encore possibles. Tous les étudiants ne connaissent pas les services de soutien disponibles ou ne savent pas comment et à qui s’adresser pour obtenir de l’aide. Les employeurs et les administrateurs ne sont pas non plus d’accord sur la manière dont la responsabilité de rendre l’AIT plus inclusif doit être partagée ou divisée.
À la suite de cette étude, le COQES propose les recommandations suivantes :
- Les employeurs et les institutions devraient s’assurer que les étudiants savent comment et où trouver le soutien à l’accès et à l’inclusion existants, car leur efficacité a été prouvée.
- En outre, les employeurs et les institutions devraient intégrer des pratiques inclusives à chaque étape de l’expérience d’AIT.
- Les établissements devraient recueillir des données auprès des étudiants et des employeurs afin de contribuer à l’élaboration et la mise en œuvre de services et d’initiatives visant à accroître l’inclusion dans l’AIT.
- Le gouvernement devrait collaborer avec les établissements afin de jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration de normes de soutien à l’inclusion dans l’AIT.