Alors que plusieurs des 20 universités de la province occupent une place de choix sur la scène internationale, les pressions que subit le système d’enseignement supérieur sont palpables. La hausse des effectifs menace la diversité et la qualité des programmes, tandis qu’un marché du travail en évolution exige des diplômes d’études supérieures. Comment les universités de la province peuvent-elles améliorer l’accès et la qualité et soutenir la concurrence internationale tout en étant viables et responsables?
D’après un nouveau rapport du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES), les universités devraient établir des objectifs mesurables qui tiennent compte de leurs points forts et le gouvernement provincial devrait déterminer leur financement en fonction des objectifs réalisés. D’après le document intitulé Les avantages d’une plus grande différenciation du secteur universitaire ontarien, il en résulterait un système d’enseignement supérieur plus cohésif, plus fluide, plus viable et de meilleure qualité.
Harvey Weingarten, président-directeur général du COQES, et Fiona Deller, directrice de la recherche au COQES et co-rédactrice du rapport, ont relevé le défi du gouvernement provincial, déterminer si un ensemble beaucoup plus différencié d’universités améliorerait la performance et la viabilité du système et permettrait à l’Ontario de soutenir la concurrence sur la scène internationale. Le rapport, qui tient compte des commentaires des groupes d’étudiants et des dirigeants des collèges et des universités, repose sur les recherches du COQES et les réflexions des meilleurs éléments du secteur postsecondaire.