Au printemps dernier, nous avons publié un examen des résultats en matière d’emploi des titulaires ontariens de doctorat issus de la cohorte de 2009. Il ressort du document Titulaires ontariens de doctorat de la promotion de 2009 : où sont‑ils maintenant? que plus de 50 % d’entre eux œuvrent dans l’enseignement supérieur. Mais ce qui est sans doute plus intéressant, ce sont les résultats en matière d’emploi de 35 % de ces titulaires dont le poste se situe à l’extérieur de la sphère universitaire. Qui sont‑ils? Où travaillent‑ils? Dans quelle discipline ont‑ils étudié? Le document révèle que les titulaires de doctorat, dans certaines disciplines, ont davantage tendance à travailler à l’extérieur de la sphère universitaire que les autres. En effet, ceux dont le doctorat se rapporte à un domaine lié aux STIM — notamment les sciences et l’ingénierie — sont beaucoup plus enclins à travailler à l’extérieur de la sphère universitaire que les titulaires d’un doctorat en lettres et sciences humaines, en sciences sociales ou en commerce. Idem, dans une moindre mesure, pour les titulaires de doctorat en sciences de la santé, en agriculture et en arts d’interprétation. Il s’agit d’une analyse qui contribue passablement à notre compréhension collective du marché du travail après l’obtention d’un doctorat.
En ce qui concerne le groupe dont l’emploi est à l’extérieur de la sphère universitaire, nous avons combiné les renseignements sur l’employeur avec le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord pour approfondir l’examen du secteur de l’emploi. Chez ce groupe, le gouvernement, les organismes de la Couronne, les grandes banques, les hôpitaux et les entreprises de haute technologie comptent parmi les employeurs les plus fréquents. Quelques‑uns travaillent à leur compte. Les titulaires de doctorat font exactement ce que nous avions pu espérer d’eux lorsque nous avons investi dans leur perfectionnement : ils œuvrent dans les services professionnels, scientifiques et techniques, la fabrication, les soins de santé et l’administration publique. Ils appuient l’économie et contribuent en grande partie au mieux‑être, tant en Ontario qu’ailleurs.