Toronto, le 29 janvier 2013 – D’après une nouvelle étude menée par le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES), les étudiants qui effectuent un transfert d’un collège à une université pour terminer leur diplôme de premier cycle pourraient économiser de l’argent et permettraient au gouvernement d’en faire autant. En outre, ils obtiennent souvent des diplômes équivalents à ceux des étudiants qui s’inscrivent directement à l’université après l’école secondaire.
L’étude Les ententes de transfert des crédits du collège à l’université et l’enseignement universitaire de premier cycle : l’Ontario dans un contexte pancanadien et international révèle que, dans la plupart des territoires de compétences analysés à l’extérieur de l’Ontario, le coût total assumé par les étudiants et le gouvernement pour l’obtention d’un diplôme selon le cheminement « deux ans dans un collège suivi de deux ans à l’université » (le modèle « 2 + 2 ») est inférieur au coût lié à un programme universitaire de quatre ans et indique que les économies possibles par étudiant varieraient de 8 à 29 % pendant les quatre ans. L’auteur de l’étude, David Trick, souligne que le modèle « 2 + 2 » est rare en Ontario et que la plupart des ententes pour le transfert du collège à l’université nécessitent des cours supplémentaires qui réduisent ou éliminent les éventuelles économies financières.
L’étude repose sur les données publiées relativement aux expériences de transfert en Alberta, en Colombie Britannique, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Écosse et dans neuf États des États-Unis, complétées par des entrevues menées auprès de responsables de l’enseignement supérieur, et compare ces expériences aux données récentes de l’Ontario. M. Trick affirme que l’amélioration des possibilités de transfert du collège à l’université contribuerait largement à répondre à la demande croissante en matière d’études de baccalauréat à un prix abordable. Dans son étude, il définit les trois possibilités à envisager :
- Création de programmes de transfert universitaire de deux ans dans les collèges offrant des programmes en arts et en administration.
- Élargissement des possibilités de transfert à partir des programmes collégiaux axés sur la carrière vers l’université.
- Élargissement des possibilités de transfert à partir des programmes collégiaux axés sur la carrière vers des grades décernés par les collèges.
D’après M. Trick, ces possibilités ne s’excluent pas mutuellement et pourraient être regroupées en un système permettant à chaque diplômé d’un programme collégial de deux ou trois ans ayant obtenu des notes adéquates d’être assurément admis à un programme de baccalauréat dans sa région.
L’étude indique que les politiques sur les transferts s’inscrivent dans un cadre très vaste touchant la structure des établissements, les normes scolaires, l’accessibilité, l’aide financière et les services aux étudiants. En outre, M. Trick précise que les objectifs des politiques sur les transferts des autres territoires de compétence, comme le choix des étudiants, l’augmentation des places, le chevauchement limité des crédits ou une meilleure administration, peuvent différer des objectifs de l’Ontario. « L’expérience vécue par les autres territoires montre que les décideurs doivent établir des objectifs clairs quantifiables ainsi que des délais et un processus de reddition de comptes adéquats », a déclaré M. Trick, ancien sous-ministre adjoint de l’Éducation postsecondaire de l’Ontario qui travaille aujourd’hui comme conseiller en stratégie et en gestion dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Au sujet du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur
Créé en 2005, le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur est un organisme du gouvernement de l’Ontario qui contribue à améliorer le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario. Le COQES a pour mandat d’effectuer de la recherche, d’évaluer le système d’enseignement postsecondaire et de recommander des politiques au ministre de la Formation et des Collèges et Universités en vue d’améliorer la qualité, l’accessibilité et la responsabilité redditionnelle du système.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Susan Bloch-Nevitte
Directrice générale des communications
Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur
416 212-5242 / sbnevitte@heqco.ca