Toronto, le 31 octobre 2012 – Selon les résultats d’un nouveau sondage mené par le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES), l’une des premières choses que les employeurs vérifient lorsqu’ils envisagent d’embaucher des jeunes frais moulus d’une université ou d’un collège ontarien, c’est si leur curriculum fait état d’une expérience de travail pertinente. Quelle conclusion doivent en tirer les étudiantes et étudiants? Que le bénévolat, les emplois d’été ou autres sont l’occasion d’acquérir cette expérience tant prisée. Et les établissements d’enseignement postsecondaire? Que les programmes d’apprentissage intégré au travail (AIT), tels que l’éducation coopérative et les stages en tous genres, constituent des atouts plus importants que jamais pour les diplômés avides de décrocher un emploi.
Basé sur un sondage mené par téléphone auprès de 3 369 employeurs de l’Ontario, la plus récente étude du COQES sur l’AIT (Work-Integrated Learning and Postsecondary Graduates: The Perspective of Ontario Employers– en cours de traduction)se penche sur la participation des employeurs aux programmes d’AIT et sur ce que ces employeurs pensent de l’incidence de l’AIT sur les aptitudes, les compétences et l’employabilité des titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires ontarien.
Sur l’ensemble des employeurs ontariens interrogés aux fins de l’étude, 40 % ont embauché ces deux dernières années des diplômés tout droit sortis du collège ou de l’université. Plus d’un tiers de cette tranche d’employeurs offrent eux-mêmes des programmes d’AIT aux étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire, évoquant à cet égard avant tout leur souci « de promouvoir le développement des habiletés requises dans leur secteur ou leur profession ». Les employeurs qui recrutent à la sortie des programmes d’AIT accordent, de très loin, la préférence aux diplômés qui ont participé à un tel programme en travaillant pour eux et ils proposent immanquablement un salaire débutant moyen plus élevé aux jeunes qui ont suivi un AIT.
Les employeurs qui offrent des possibilités d’AIT sont considérablement plus nombreux (79 %) à travailler avec des collèges qu’avec des universités (49 %) de l’Ontario. Quelque 12 % des employeurs participants collaborent avec des collèges privés d’enseignement professionnel, 6 % avec des établissements d’enseignement postsecondaire situés ailleurs au Canada et 3 % avec des collèges ou des universités de l’étranger. Près du tiers des employeurs qui n’offrent pas encore de programme d’AIT disent avoir l’intention d’en mettre un sur pied – et la moitié d’entre eux d’ici deux ans seulement.
Les recherches antérieures effectuées pour le compte du COQES ont évoqué combien il était difficile de trouver des stages intéressants en milieu de travail pour les étudiantes et étudiants. Selon les auteures de l’étude, Peggy Sattler et Julie Peters, de la firme Academica Group Inc., les établissements d’enseignement postsecondaire pourraient s’attirer la participation d’un plus grand nombre d’employeurs en améliorant la diffusion de l’information sur l’éventail d’options envisageables pour l’AIT, en simplifiant la marche à suivre pour recruter et sélectionner des étudiantes ou étudiants, ou encore en faisant preuve de souplesse quant au calendrier et à la durée des placements en AIT de manière à les adapter davantage aux besoins des employeurs, qui varient avec le cycle économique. Enfin, elles estiment que la province aurait intérêt à envisager l’instauration de mécanismes uniformes visant la participation des employeurs à ces programmes, et notamment la création d’une base de données centralisée de ces derniers et l’adoption de procédures standards applicables à tous les établissements.
Nous attirons votre attention sur une prochaine conférence du COQES :
De l’apprentissage aux gains – Les études supérieures et le marché du travail changeant
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Le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur est un organisme autonome du gouvernement de l’Ontario, créé en 2005 pour effectuer des recherches, évaluer le système d’enseignement postsecondaire et recommander des politiques au ministre de la Formation et des Collèges et Universités en vue d’améliorer la qualité, l’accessibilité et la responsabilité redditionnelle du système d’enseignement supérieur en Ontario.
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Susan Bloch-Nevitte
Directrice générale des communications
Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur
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