Tendances sexospécifiques en Ontario dans l’emploi des membres du corps professoral universitaire

La sensibilisation à grande échelle et les efforts déployés pour accroître la représentation des femmes au sein du corps professoral des universités ont contribué à combler les disparités globales au Canada. Les gains des femmes ne sont toutefois pas répartis de manière égale entre les différentes disciplines universitaires. Ce rapport examine les tendances relatives à la représentation des femmes dans les rangs universitaires et les disciplines pour explorer l’ampleur des disparités actuelles et historiques. Nous nous intéressons en particulier aux disciplines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) en raison du manque persistant de femmes qui accèdent à des postes de direction dans ces domaines et y progressent. Des visualisations interactives des données permettent également aux lecteurs d’explorer les tendances d’une manière nouvelle et unique.

Les constatations contenues dans le présent rapport soulignent la nécessité de comprendre de manière plus complexe l’équité pour les femmes membres du corps professoral. Bien que la représentation soit importante, elle doit être réalisée sans que les femmes soient ségréguées selon les stéréotypes traditionnels — la parité dans la représentation ne consiste pas simplement à atteindre 50 % de femmes membres du corps professoral dans l’ensemble. L’équité ne doit pas non plus être réduite à la représentation. Dans le milieu universitaire, les stéréotypes de genre, les normes culturelles et les structures institutionnelles peuvent avoir une incidence négative sur les attentes concernant les femmes. L’équité doit tenir compte des possibilités, des expériences et des résultats pour les femmes.