En 2005, le gouvernement fédéral a lancé le Bon d’études canadien (BEC) afin de donner aux familles à faible revenu une longueur d’avance quant à l’épargne en vue des études postsecondaires de leurs enfants. Le BEC comprend un montant initial de 500 $, suivi de 15 paiements annuels de 100 $ (jusqu’à concurrence de 2 000 $). Si elles souhaitent recevoir le BEC, les familles admissibles doivent adhérer à un régime enregistré d’épargne-études pour leur enfant, mais aucune cotisation personnelle n’est requise. Depuis six ans, la participation au BEC s’est accrue dans la plupart des provinces. Toutefois, même en Colombie‑Britannique où le taux de participation est le plus élevé, seules 37 % des familles admissibles saisissent cette occasion d’épargner. En Ontario, 33 % des familles admissibles ont accédé au BEC, ce qui constitue le troisième taux de participation en importance au Canada. Une sensibilisation accrue au BEC de même qu’une compréhension exacte de celui‑ci parmi les institutions financières, les organismes communautaires et la population dans l’ensemble sont des facteurs essentiels en vue de hausser l’inscription à cette subvention fédérale.
Remarque : Le taux de participation au BEC correspond au nombre d’enfants ayant déjà reçu un BEC, exprimé sous forme de pourcentage du nombre total d’enfants admissibles au Bon, en fonction d’une année donnée.
Source : Adaptation du Rapport statistique annuel (2014) du Programme canadien pour l’épargne‑études.