Un poste à temps plein, menant à la permanence n’est peut-être pas la réalité de nombreux titulaires d’un doctorat. Au Canada, moins de 20 % des titulaires de Ph. D. sont professeurs à temps plein à l’université. Nombre d’étudiants concernés sont conscients de ce fait. Mais, si leur grade ne leur donne pas accès à ce lieu vénérable, à quelles possibilités les prépare-t-il? La plupart des étudiants sont très critiques par rapport aux ateliers, conseils et préparations reçus de leur établissement concernant le travail à l’extérieur du milieu universitaire, bien qu’il y ait des différences appréciables entre les disciplines. Les étudiants en ingénierie, sciences et sciences de la santé sont plus susceptibles de noter positivement le soutien reçu – bien que les étudiants en ingénierie brisent la barrière du 50 %. Ces données de l’Enquête canadienne auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat (ECEMD 2013) portent à croire que les étudiants au doctorat, en particulier ceux des domaines autres que l’ingénierie, les sciences et les sciences de la santé, n’ont pas l’impression que leur établissement les prépare à la réalité du marché du travail après l’obtention du diplôme.
Pour en savoir davantage sur les résultats de l’ECEMD, surveillez la publication par le COQES au mois d’avril du rapport intitulé Les étudiants donnent leur avis : Analyse nationale des résultats de l’Enquête auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat de 2013.