Les indicateurs de rendement dans l’enseignement postsecondaire : L’expérience de la Colombie-Britannique

Le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur a été heureux de présenter à Toronto une conférence de Walter Sudmant, directeur de la planification et de la recherche institutionnelle à l’Université de la Colombie-Britannique.

Le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur a été heureux de présenter à Toronto une conférence de Walter Sudmant, directeur de la planification et de la recherche institutionnelle à l’Université de la Colombie-Britannique.

Pendant son exposé devant des décideurs du secteur de l’enseignement supérieur de l’Ontario, M. Sudmant a donné son point de vue sur le cadre de responsabilisation s’appliquant en Colombie-Britannique aux collèges et universités. Walter Sudmant détient des connaissances pratiques approfondies dans ce domaine puisqu’il a été membre du groupe de travail mis en place pour conseiller le gouvernement de la Colombie-Britannique à propos de l’élaboration d’indicateurs de rendement clés pour les établissements postsecondaires.

M. Sudmant a parlé de l’histoire, des objectifs et des résultats des mesures de reddition de compte en place actuellement en Colombie-Britannique. Il a aussi soulevé d’importantes questions quant à la façon dont les indicateurs de rendement devraient être utilisés pour évaluer avec exactitude le rendement des établissements et du système et encourager d’importantes modifications et améliorations.

« Les citoyens, le gouvernement, les journalistes . . . ont le droit de poser des questions raisonnables à propos de l’enseignement postsecondaire », a-t-il dit. M. Sudmant a suggéré que les questions portant sur la capacité, l’accessibilité, l’efficience, la qualité et la pertinence soient le point de départ de toute discussion sur la mesure du rendement dans l’enseignement supérieur, y compris celles-ci:

  1. Y a-t-il suffisamment de places et de ressources dans le système et les programmes individuels?
  2. Quels sont les obstacles financiers et les autres obstacles qui empêchent d’accéder à l’enseignement postsecondaire?
  3. Est-ce que le système est exploité de manière rentable et selon un mélange adéquat d’établissements et de programmes ?
  4. Est-ce que les étudiantes et étudiants sont correctement préparés pour poursuivre d’autres études ou trouver un emploi ?
  5. Est-ce que les programmes reflètent les demandes des étudiantes et étudiants et du marché du travail ?

Tout en reconnaissant que les indicateurs de rendement de la Colombie-Britannique donnent quelques renseignements précieux dans ces domaines, M. Sudmant a prévenu qu’ils ne peuvent en aucun cas fournir un tableau complet du rendement du système et des établissements. Par contre, il propose que d’autres mesures, comme les résultats de l’Enquête nationale sur la participation étudiante, des évaluations des enseignantes et enseignants et des enquêtes auprès des diplômés soient conjointement utilisés pour déceler des secteurs à améliorer et trouver les approches convenant à cet égard.

Alors même qu’il s’occupe d’élaborer son propre système d’ententes pluriannuelles de reddition de comptes avec les établissements, la discussion sur l’expérience de la Colombie-Britannique est une excellente leçon pour l’Ontario.

Le Conseil tient à remercier Walter Sudmant et toutes les personnes présentes à la conférence.

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