La communication des nouvelles et commentaires les plus pertinents sur l’enseignement postsecondaire
La semaine dernière, l’entreprise américaine PayScale a publié son rapport annuel sur le rendement du capital investi (RCI). Cette entreprise compte un site interactif que vous pouvez explorer ici. Les commentaires ont foisonné : dans The Atlantic, un article est paru à propos des grades procurant les plus fortes rémunérations, pendant qu’il était question dans le New York Times des difficultés liées à l’obtention d’un emploi au moyen de certains grades et des conséquences occasionnées par l’endettement des étudiants. Dans le bulletin University Ventures, toujours aussi divertissant et réfléchi, on résume bien en quoi le calcul du RCI n’est pas forcément simple et direct, contrairement à ce qui est parfois véhiculé.
Dans le même ordre d’idée, les commentaires ne manquent pas en ce qui touche les lacunes dans les compétences. Paul Krugman tend à réfuter les lacunes dans les compétences et, si vous aimez lire des documents au contenu étoffé, la Federal Reserve Bank de New York a réalisé une étude longitudinale qui traite des résultats obtenus par les diplômés en matière d’emploi sur deux décennies. Elle en conclut que la transition des nouveaux diplômés vers le marché du travail ne diffère pas tellement de celle des diplômés par le passé. Toutefois, le sous-emploi à long terme des diplômés risque d’être préoccupant. Enfin, un article du Training Magazine aborde les lacunes dans les compétences sous un autre angle : quels sont les efforts déployés par les employeurs pour combler les lacunes de façon ingénieuse?
En ce qui touche l’enjeu du travail de l’apprentissage, voici un épineux problème. Pendant que les droits de scolarité augmentent, des données portent à croire que les employeurs recherchent de plus en plus les diplômés ayant une expérience professionnelle afin de pourvoir des postes de niveau d’entrée. Cependant, l’époque à laquelle les étudiants pouvaient combiner le travail avec leurs études universitaires et collégiales est révolue… du moins aux États-Unis. Est-ce de plus en plus le cas au Canada? À vous de juger. Voici, d’une part, un point de vue dans The Atlantic et, d’autre part, le point de vue d’un étudiant à ce chapitre.
Le problème de l’endettement des étudiants aux États-Unis n’est pas systématiquement applicable aux enjeux de l’endettement des étudiants au Canada, et il peut être pris hors contexte. Toutefois, cet article du InsideHigherEd est digne d’intérêt, compte tenu en particulier des changements intéressants apportés à Terre Neuve et Labrador, allant des prêts aux bourses, et en Nouvelle-Écosse, où l’intérêt sur les prêts aux étudiants sera annulé. L’article décrit, à juste titre, certains points importants qui sont souvent omis dans le débat sur l’endettement des étudiants et son incidence quant aux choix que ces derniers font.
Dans ma dernière Chronique « À lire », j’ai rédigé un court compte rendu à propos de l’ouvrage How College Works, lequel met en relief certaines idées visant à rendre davantage convivial le cheminement dans les EPS. Vous trouverez ici un bon article de suivi paru dans InsideHigherEd et qui se penche sur la grande importance de cet enjeu chez les étudiants qui, de coutume, sont sous représentés.
Enfin, le présent article paru dans The Guardian traite de l’état de la situation au Royaume-Uni à la suite des changements apportés au régime des droits de scolarité et des prêts pour en conclure que ceux ci ne sont peut-être pas efficaces.
Bonne lecture.
-Fiona Deller, directrice des politiques et des partenariats