Chez les élèves du secondaire à l’heure actuelle, l’emploi est la raison d’être des études supérieures

On peut très bien faire des études supérieures afin d’étoffer ses connaissances…

Toronto, le 21 août 2012 – On peut très bien faire des études supérieures afin d’étoffer ses connaissances. Aux yeux des futurs élèves collégiaux et étudiants universitaires, c’est cependant l’obtention d’un bon emploi qui constitue la principale motivation.

D’après un sondage commandé par le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES) et réalisé auprès de 1 180 élèves de 10e et de 11e années dans les écoles secondaires de l’Ontario, les élèves collégiaux et étudiants universitaires de l’avenir ont résolument l’emploi dans leur mire. En effet, près de 60 % des élèves qui prévoient étudier à l’université et de 70 % de ceux qui prévoient étudier au collège ont pour motif principal de « se préparer en vue d’un emploi ou d’une carrière en particulier. » Chez 58 % des élèves souhaitant fréquenter l’université et 75 % de ceux souhaitant le collège, la principale justification consiste à « obtenir un bon emploi ».

Mené au printemps 2012 par l’organisme Boursetudes, le sondage révèle que moins de 40 % des élèves souhaitant fréquenter l’université et de 13 % de ceux souhaitant fréquenter le collège disent vouloir « élargir [leur] savoir » en guise de principale justification pour faire des études supérieures.

Outre l’importance qu’ils attachent à l’emploi, les élèves du secondaire sondés se disent à plus de 85 % préoccupés ou très préoccupés par l’endettement : ils veulent disposer d’assez de fonds pour payer leurs études et être en mesure de rembourser leurs dettes d’études postsecondaires.

Toujours d’après le sondage, les élèves prévoient à près de 80 % devoir emprunter pour payer leurs études, mais seuls 43 % des élèves affirment avoir « une connaissance poussée » ou « une certaine connaissance » du Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario. Qui plus est, près de 90 % des élèves affirment ne pas connaître, sinon peu, le Programme d’aide au remboursement, offert depuis 2010 en Ontario par le gouvernement provincial pour venir en aide aux emprunteurs ayant de la difficulté à rembourser leurs prêts d’études.

Au dire de Fiona Deller, directrice exécutive des politiques et partenariats du COQES : « Le gouvernement de l’Ontario offre une vaste gamme de programmes d’aide financière, et l’enjeu à ce chapitre consiste à s’assurer que les élèves sont au fait de ces programmes dès le début de la planification de leurs études postsecondaires. Les faibles taux de sensibilisation qui ressortent du sondage sont particulièrement troublants, étant donné que l’échantillon des élèves sondés comprend des particuliers qui consultent le site Web Boursetudes.com précisément pour en savoir plus sur le financement de leurs études. On pourrait donc supposer que ces élèves-là sont bien renseignés sur le financement des études postsecondaires. »

Les recherches réalisées antérieurement par le COQES montrent qu’au Canada, dans l’ensemble, la connaissance de l’aide financière offerte aux étudiants est médiocre et que jusqu’à 20 % des étudiants ont une aversion pour les prêts.

Plusieurs initiatives du gouvernement provincial sont en cours afin de rehausser la littératie financière et de diminuer les obstacles aux études postsecondaires. Par exemple, le ministère de la Formation et des Collèges et Universités finance un projet pilote – La vie après l’école secondaire – avec la Société de recherche sociale appliquée, un organisme de recherche sans but lucratif. Conçu d’après un programme semblable en Colombie Britannique, le projet pilote fournit aux élèves du secondaire des renseignements sur les études postsecondaires et l’aide financière, ainsi qu’une assistance pour remplir les formulaires de demande. Le programme est mis à l’essai dans 87 écoles secondaires de l’Ontario ayant de faibles taux de transition vers les études postsecondaires et, déjà, les résultats se révèlent prometteurs.

Toujours selon Mme Deller : « Il n’est pas étonnant de constater que les élèves du secondaire qui s’apprêtent à faire une telle transition établissent le lien entre études supérieures et perspectives d’emploi, compte tenu de leur inquiétude manifeste quant à l’endettement lié aux études postsecondaires. Le COQES approfondira cette question controversée dans le cadre de sa conférence intitulée De l’apprentissage aux gains : les études supérieures et le marché du travail changeant, laquelle aura lieu les 1er et 2 novembre. »

Au sujet du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur

Le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur est un organisme autonome du gouvernement de l’Ontario, créé en 2005, pour effectuer des recherches, évaluer le système d’enseignement postsecondaire et recommander des politiques au ministre de la Formation et des Collèges et Universités en vue d’améliorer la qualité, l’accessibilité et la responsabilité redditionnelle du système d’enseignement supérieur en Ontario.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec:

Susan Bloch-Nevitte
Directrice exécutive des communications
Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur
416 212-5242 / sbnevitte@heqco.ca