Alors que le marché du travail continue à évoluer rapidement, les parcours éducatifs vers l’emploi évoluent également. L’apprentissage intégré au travail (AIT) est un domaine en croissance rapide qui peut aider à préparer les étudiants pour des carrières nouvelles et diversifiées. Alors que les environnements d’AIT deviennent un aspect de plus en plus commun de l’expérience postsecondaire des étudiants, de nouvelles méthodes d’évaluation sont requises pour comprendre les compétences et les aptitudes qu’acquièrent les étudiants grâce à leur expérience d’apprentissage.
Ce projet cherche à obtenir de plus amples renseignements sur le développement de compétences en pensée critique chez les étudiants qui participent à des programmes d’apprentissage intégré au travail d’entrepreneuriat (AIT-E), spécifiquement, dans un accélérateur associé à un campus, où les étudiants doivent développer leur propre idée d’entrepreneuriat et créer leur propre entreprise en démarrage.
Ce projet pose les questions suivantes : Pouvons-nous mesurer avec assurance les compétences en pensée critique dans ces environnements d’apprentissage diversifiés? L’acquisition de compétences en pensée critique est-elle affectée si l’on enseigne explicitement aux étudiants le concept de pensée critique? Par exemple, quelles différences peuvent être observées entre deux groupes d’étudiants dans des environnements d’AIT-E lorsque la pensée critique est mise en évidence pour un groupe, mais pas pour l’autre?
Ce projet, qui développera et mettra à l’essai un outil d’évaluation de la pensée critique, est basé à l’Impact Centre de l’Université de Toronto et impliquera également des étudiants de l’Université de Waterloo et de l’Université Brock. Cette coopération entre les institutions devrait permettre de déterminer si les constatations sont uniques à un établissement ou si elles peuvent être appliquées à d’autres qui offrent des programmes d’AIT-E.
Dans cette économie du savoir en rapide évolution, il est essentiel de tenter de déterminer toutes les façons dont les établissements postsecondaires peuvent répondre le mieux possible aux besoins des étudiants d’aujourd’hui et de demain.