Sommaire de la recherche
Le niveau de scolarité des parents, les notes et les relations sociales demeurent les plus importants prédicteurs de la participation aux études postsecondaires
Selon un nouveau rapport conjoint de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC) et du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES), les jeunes les plus susceptibles de faire des études collégiales ou universitaires sont ceux qui ont des parents très instruits, des notes globales élevées à l’école ainsi qu’un réseau social engagé sur le plan éducationnel.
Le rapport, intitulé Facteurs influençant l’accès des jeunes à l’éducation postsecondaire en Ontario , concluait également que les élèves de l’Ontario sont plus susceptibles de faire des études postsecondaires (EPS) que ceux qui habitent dans le reste du Canada. Cette constatation appuie les résultats d’une récente étude parrainée par le COQES et intitulée Accès à l’éducation postsecondaire : Comparaison entre l’Ontario et d’autres régions.
Description du projet
Le rapport se fonde sur les données recueillies entre 2000 et 2008 dans le cadre de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJT), qui suit le cheminement scolaire des élèves entre 15 et 21 ans. Le rapport examinait plusieurs facteurs, dont le sexe, l’influence des parents, la région de résidence, la langue des études, la préparation scolaire ainsi que l’engagement et la participation des jeunes dans la collectivité.
Résultats
Comme d’autres études du COQES fondées sur les données de l’EJT, le rapport conclut que le niveau d’instruction des parents est un prédicteur beaucoup plus important que le revenu familial, généralement considéré comme une influence majeure sur la participation aux EPS. Les enfants de parents très instruits sont plus susceptibles de suivre les traces de leurs parents et d’obtenir eux-mêmes un diplôme collégial ou universitaire. L’élève ontarien dont le père ou la mère est titulaire d’un diplôme universitaire a au moins deux fois plus de chances de faire des EPS que celui dont les parents ne sont pas allés au-delà du secondaire.
Le rendement scolaire est un prédicteur clair de la participation aux EPS. Les élèves du secondaire qui obtiennent une moyenne de 90 % à 100 % avaient dix fois plus de chances de faire des EPS que ceux dont la moyenne se situe entre 70 % et 79 %.
L’engagement éducationnel du cercle social d’un élève est un autre facteur important. Les jeunes qui comptaient des décrocheurs parmi leurs amis avaient 48 % moins de chances de fréquenter le collège ou l’université que ceux dont les amis ont tous terminé leurs études secondaires. De même, les décrocheurs qui retournent à l’école secondaire ont 58 % moins de chances de faire des EPS.
La langue des études semblait également jouer un rôle important. Les jeunes de l’Ontario qui avaient fait leurs études en français avaient deux fois plus de chances de faire des EPS que ceux qui avaient étudié en anglais.