Le paradoxe du faible revenu de diplômés de l’enseignement supérieur : Les diplômés du collège et de l’université avec de faibles revenus, Ontario, 2006

Sommaire de la recherche

Selon le rapport de 2008, Regards sur l’éducation, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le pourcentage de travailleurs ayant une formation universitaire ou collégiale dont les revenus étaient égaux ou inférieurs à la moitié du revenu d’emploi médian national (ou 16 917 $) était supérieur au Canada (et en Ontario) en 2006 que dans la plupart, sinon la majorité, de tous les grands pays de l’OCDE.

À partir de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) de Statistique Canada, les auteurs tentent de comprendre les facteurs qui expliquent ce phénomène et d’identifier les personnes les plus à risque de ne pas profiter de leurs investissements dans les études postsecondaires.

La nature de leur participation au marché du travail est la principale raison pour laquelle certaines personnes touchent de faibles revenus. Ainsi, celles qui ont mentionné un travail indépendant comme forme principale d’emploi, celles qui ont fait état d’une autre activité que le travail et celles qui ont cité un travail indépendant et une activité autre que le travail comme activité principale touchaient des revenus inférieurs au revenu médian national.

En excluant les travailleurs indépendants et les personnes qui tirent leur revenu d’une autre activité que le travail, on constate que les travailleurs ayant une formation universitaire et collégiale qui touchaient de faibles revenus en 2006 ne représentaient que 5 et 8 pour 100 respectivement de tous les diplômés postsecondaires touchant un revenu d’emploi en Ontario

Au sujet des auteurs

Klarka Zeman était analyste au centre de la statistique de l’éducation à Statistique Canada depuis six ans. Son travail précédent inclut des articles auprès des jeunes en transition entre l’éducation et le marché du travail et la participation des jeunes aux études postsecondaires.

Kathryn McMullen est Chef, Questions d’éducation et analyses intégrées, Division du tourisme et centre de la statistique sur l’éducation, Satistique Canada. Cette analyste a effectué de nombreux travaux de recherche portant sur des sujets variés au cours de sa carrière. Ses travaux de recherche portent surtout à présent sur des questions reliées à l’éducation, l’apprentissage et le marché du travail.

Patrice de Broucker est Chef, Indicateurs de l’éducation et projets spéciaux, Centre de la statistique de l’éducation, Statistique Canada. Ses activités de recherche ont couvert un certain nombre de questions telles que les transitions école-emploi, le marché du travail des jeunes, la dynamique du marché du travail, le développement du capital humain, les déterminants des performances scolaires; de telles questions ont été analysées tant dans le contexte national qu’en comparaisons internationales.