Sommaire de la recherche
Des chiffres en hausse, mais les étudiants handicapés du postsecondaire sont encore confrontés à des défis
Au cours des dernières années, le nombre d’étudiants handicapés dans les collèges et les universités de l’Ontario a augmenté, mais ils se heurtent encore à des obstacles quand il s’agit de s’inscrire à des établissements postsecondaires, de poursuivre des études postsecondaires (EPS) et après avoir terminé leurs études, selon une synthèse des études actuelles du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES).
Description du projet
Des études précédentes du COQES ont révélé que les étudiants handicapés étaient sous-représentés dans les établissements postsecondaires. Ce rapport En question, intitulé Les personnes handicapées en Ontario : Taux de participation à des études postsecondaires, expérience des étudiants et résultats sur le marché du travail, fait la synthèse d’études du COQES sur les étudiants handicapés en Ontario, en se concentrant sur leurs taux de participation et de scolarité, la transition et les expériences scolaires, et les résultats sur le marché du travail.
Conclusions
Selon les études effectuées, davantage d’étudiants handicapés entreprennent des EPS et optent pour le collège plutôt que pour l’université. Cependant, il y a moins de chances que les étudiants handicapés obtiennent un certificat ou un diplôme et il leur faut souvent plus de temps pour achever leurs études.
En outre, il est plus probable qu’ils décrochent de l’école secondaire, selon une étude du Toronto District School Board. Parmi les élèves qui étaient en 9e année en 2003, 46 % de ceux ayant des difficultés comportementales, 35 % de ceux ayant des déficiences intellectuelles légères et 29 % de ceux ayant des difficultés d’apprentissage ont décroché de l’école secondaire, par rapport à 20 % seulement des élèves non handicapés. Il y avait également beaucoup moins de chances que des élèves handicapés confirment avoir accepté une offre d’admission d’une université que des élèves non handicapés, mais il était plus probable qu’ils confirment avoir accepté une offre d’un collège.
Les candidats aux EPS handicapés tendent à être plus âgés, et il est moins probable qu’ils entreprennent des EPS directement après l’école secondaire. En tant que part de la population globale, les personnes handicapées présentent des taux d’emploi et de rémunération plus faibles que les personnes non handicapées, bien que l’obtention d’un titre de compétences postsecondaire réduise l’écart. Sur le lieu de travail, des problèmes concernant l’utilisation d’adaptations telles que la technologie d’aide et des craintes de stigmatisation subsistent.
Le rapport En question Les personnes handicapées en Ontario : Taux de participation à des études postsecondaires, expérience des étudiants et résultats sur le marché du travail a été rédigé par Ursula McCloy, directrice de la recherche, et Lindsay DeClou, analyste de la recherche au COQES.