Les programmes d’intervention précoce devraient être adaptés aux besoins précis de la collectivité
Les programmes d’intervention précoce mis en œuvre par la collectivité fournissent aux jeunes les ressources, l’aide et les renseignements dont ils ont besoin pour terminer leurs études secondaires et faire la transition aux études postsecondaires (EPS). Ces programmes peuvent devenir un outil efficace pour favoriser la participation aux études postsecondaires, en particulier pour les groupes moins susceptibles d’entreprendre des études supérieures. Un nouveau rapport publié par le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES) souligne que pour être efficaces ces programmes doivent être créés et adaptés en fonction des besoins précis des collectivités auxquelles ils sont destinés.
Description de projet
Le rapport Stratégies pour soutenir l’éducation des jeunes : un aperçu des programmes d’intervention précoce en Ontario porte sur six programmes d’intervention précoce communautaires mis en œuvre en Ontario : Jessie’s – the June Callwood Centre for Young Women, Native Youth Advancement avec Education Hamilton, YMCA – You Can Go, Université de Toronto – Saturday Program and Summer Mentorship Program in the Health Sciences, Passeport pour ma réussite Canada et Université Wilfrid Laurier – Building Bridges to Success. Des entrevues ont été menées avec les fondateurs et les dirigeants des programmes à la fin de 2011 et au début de 2012 afin d’examiner leurs programmes et leur incidence sur les populations pertinentes.
Constatations
Comme d’autres recherches du COQES l’ont démontré, les Ontariens issus d’une famille à faible revenu, dont les parents n’ont pas fait d’EPS, qui vivent en région rurale, qui se déclarent Autochtones ou qui ont une déficience sont moins susceptibles d’entreprendre des études supérieures. Étant donné que ces groupes doivent tous surmonter des obstacles très différents pour accéder aux études, les programmes d’intervention précoce examinés offrent une multitude de services pour répondre aux besoins uniques de chaque jeune. Si certaines stratégies d’intervention visent clairement à surmonter les obstacles financiers aux études postsecondaires, elles traitent également des aspirations et de la préparation scolaire de leurs étudiants. Dans la majorité des programmes, des efforts ont été déployés pour inclure le soutien des pairs, qui consiste à jumeler des jeunes avec d’autres étudiants provenant d’un milieu semblable ou ayant éprouvé les mêmes difficultés.
Si les auteures ont constaté qu’il existe des arguments de poids en faveur de la réussite de chaque programme, les dirigeants des programmes leur ont parlé à maintes reprises des défis posés par les évaluations systémiques. Toutefois, les auteures soutiennent qu’en mettant l’accent sur les résultats mesurables, il est possible d’offrir aux étudiants, aux membres des collectivités et aux chercheurs un aperçu utile de ce qui fonctionne et de la meilleure façon d’utiliser des ressources limitées.
Le rapport Stratégies pour soutenir l’éducation des jeunes : un aperçu des programmes d’intervention précoce en Ontario a été préparé par Fiona Deller et Sonya Tomas du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES).