Un nouveau sondage révèle que les élèves ne savent trop comment effectuer la transition vers l’enseignement supérieur
Un nouveau sondage révèle que les élèves savent clairement ce qu’ils attendent des études collégiales ou universitaires , mais qu’ils ont peine à effectuer la transition vers l’enseignement supérieur , lequel exige l’adaptation à une nouvelle vie et à de nouvelles attentes scolaires. Le sondage , réalisé par l’Academica Group pour le compte du Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur (COQES) , montre que les élèves sont essentiellement motivés à suivre un enseignement supérieur pour satisfaire des ambitions professionnelles , tant en ce qui touche le choix de l’établissement d’enseignement ayant la meilleure réputation que la participation à des activités comme l’apprentissage intégré au travail pour acquérir une expérience et des connaissances pratiques dans leur domaine.
Description du projet
Le sondage s’est déroulé à l’automne 2015 auprès du panel StudentVu d’Academica Group , dans le but de recueillir les points de vue de jeunes actuellement aux études et de récents diplômés sur les expériences vécues dans leur transition vers l’enseignement postsecondaire , durant leurs études et à la fin de celles‑ci.
Constatations
Toutefois , la prise de décisions éclairées quant à ces enjeux se révèle difficile : de nombreux élèves se sont dits frustrés en raison de leur incapacité à trouver des renseignements utiles sur les établissements d’enseignement , les programmes qui les intéressent , l’aide financière et le processus de demande d’admission.
Les élèves ont également affirmé avoir eu peine à s’adapter à un nouveau mode de vie , loin du domicile parental , de même qu’aux nouvelles attentes scolaires se rapportant à la charge de travail et aux notes. Pareille transition constitue un domaine où les élèves estiment avoir été mal préparés à l’école secondaire : 54 % des quelque 1 600 élèves sondés ont déclaré s’être sentis très peu ou pas du tout appuyés par leur école secondaire quant à l’acquisition des compétences nécessaires en gestion du stress et de la santé à l’échelle de l’enseignement postsecondaire.
Les élèves qui suivent actuellement un enseignement postsecondaire se disent positifs et optimistes quant à leurs perspectives d’emploi , et plus de 60 % d’entre eux ont en tête une carrière spécifique. Toutefois , ils ont formulé de nombreuses recommandations sur la manière dont les collèges et universités pourraient mieux les aider après l’obtention de leur diplôme , y compris des possibilités accrues d’apprentissage intégrées au travail pour les aider à tisser un réseau de contacts , ainsi qu’un nombre supérieur de salons de l’emploi et d’ateliers sur les carrières.