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Susan Bloch-Nevitte : Salons d’information organisés par les collèges/universités : la séparation semble « démodée »

L’équipe des communications du COQES a profité de récents salons d’information organisés par les collèges et universités de l’Ontario pour s’entretenir avec des jeunes envisageant de faire des études postsecondaires, puisque nos bureaux au 24e étage de l’édifice du Toronto Star ne se prête pas à des contacts quotidiens avec les étudiants (situation qui changera toutefois quand le Collège Boréal déménagera ses opérations au 1, rue Yonge, de son adresse actuelle au coin des rues Carlaw et College).  Les salons d’information annuels attirent des milliers d’élèves (venant principalement des écoles secondaires de la région du Grand Toronto et du Golden Horseshoe et ayant en moyenne 17 ans) et sont une excellente occasion pour d’autres cohortes (comme nous) d’entendre ce que les élèves ont à dire, de voir comment les établissements postsecondaires font de la publicité pour leurs programmes en ce nouveau millénaire et de découvrir les articles promotionnels distribués aujourd’hui.  Voici quelques constats pigés au hasard d’une personne qui admet qu’elle n’a pas mis les pieds dans un tel salon depuis environ huit ans :
À peine deux semaines séparaient les salons organisés par les collèges et les universités, et vu la multitude de chemins qu’empruntent aujourd’hui les élèves pour faire des études postsecondaires et les nombreux partenariats conclus entre ces deux types d’établissements, il n’était pas clair pour moi pourquoi ces deux événements continuent d’être séparés. Il me semble que c’est … hum… une chose du passé.
Les kiosques et stands aux deux salons seraient tout à fait à leur place dans une foire commerciale haut de gamme, avec leurs écrans géants et graphiques tout en couleurs et son personnel portant les logos institutionnels avides de répondre à toutes les questions; la présence d’ordinateurs était généralisée mais les livres à images donnant un aperçu des établissements sont toujours aussi populaires; il y avait une omniprésence de plumes, macarons et papillons adhésifs portant le nom des divers établissements; certains enseignants des 8e et 9e années pleins d’initiative avaient amené les élèves par autobus scolaires entiers; la nourriture offerte au salon organisé par les universités était nettement supérieure; et une question souvent répétée était : « Quelles notes dois-je obtenir en moyenne pour pouvoir m’inscrire à votre programme? »
Tandis que nous étions dans la « zone », nous avons mené un sondage officieux pour savoir quelles étaient les attitudes des élèves à l’égard de l’enseignement postsecondaire. Au total, dans le cadre de nos sondages en personne et en ligne, nous avons interrogé plus de 400 élèves. Voici un échantillon de leurs réponses :
  • Deux raisons principales pour fréquenter un collège ou une université : Acquérir des compétences professionnelles, obtenir un diplôme
  • Principales inquiétudes : Financer ses études, trouver un emploi par la suite
  • Principales sources d’information : parents/famille, conseillers en orientation, sites Web
  • Pourcentage des élèves qui ont le sentiment d’être bien préparés à l’enseignement postsecondaire (EPS) : 81 % – Études collégiales; 70 % – Études universitaires
  • Pourcentage des élèves qui ont le sentiment de ne pas être bien informés sur la façon d’obtenir des subventions ou des prêts en vue de l’EPS : 75 %
  • Pourcentage des élèves qui ont le sentiment qu’ils devront obtenir plus d’un diplôme au niveau postsecondaire pour réussir dans leur carrière : 63 % – Études collégiales; 66 % – Études universitaires
Susan Bloch-Nevitte, directrice exécutive, Communications

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